En plus de 35 ans de pratique, je n’étais que très peu sorti pour faire de l’escalade autour de Chamonix aux Tours d’Areu… et quelle surprise incroyable. Ayant passé mon diplôme de guide de haute montagne à Chamonix, j’ai lorgné ces falaises avec la certitude que j’irai un jour. J’ai mis le temps et c’est tant mieux. Découvrir encore de tels itinéraires sur des calcaires de cette qualité…c’est un cadeau sans prix, surtout quand on est accompagné de Nico, mon cher ami. Le site fait désormais parti de mes bons plans séjours
Escalade à Chamonix dans les Tours d’Areu : “Aguirre” la plus belle.
Ouverte en 1993 du bas par Hervé Bouvard et Thierryu Périllat, c’est juste incroyable d’avoir, à cette époque ouvert une telle ligne du bas. Chapeau aux ouvreurs qui comme tous ceux de cette époque, savaient poser les pieds et avaient une idée vraie de l’esthétisme.
700 mètres de dénivelés si vous parvenez en 4X4 au alpages de Doran. L’endroit est juste incroyable. En ligne de mire la Pointe Percée récemment enneigée. Les arbres que l’automne a déjà transformé en habits dorés et tendres orangés. La ballade est exquise et excitante car nous apercevons les tours depuis le parking et sur notre droite se dresse majestueux le Mont Blanc en plein cœur de la carte postale.
Descriptif du chef d’œuvre
Six longueurs, rien à jeter.
L1 : 7A
S’échauffer au pied de la voie n’est pas une action inutile. Le départ est un peu bloc et le rocher sur ces quelques mètres de départ laisse à désirer. De plus, il faut se formater au style. J’avoue que j’ai apprécié être second sur cette longueur. J’ai pu minimiser mes bras et forcer plus sur des pieds douteux. Après les 5 premiers mètres, l’escalade devient vraiment très belle et plus facile
La voie s’élève peu à peu vers la droite.
L2 : 7A+/7B
Si vous ne l’avez tojours pas terminé, ici votre échauffement va vraiment monter en température. La voie déverse de plus en plus fort. Le pas de sortie du 2nd dévers est vraiment péchu et les prises sont espacées. Mes oreilles ont croisés mes coudes.
L3 : 7B
Sur les 15 premiers mètres, la voie est très déversante. Malgré les bacs apparent, le crux est assez exigeant.
La suite de la voie est absolument incroyable. On rentre dans un systeme de lame et cannelures vraiment profondes. Ça deverse mais on peut aisément coincer les genoux et les prises sont très franches. C’est un bonheur à grimper.
Des airs de Fish à la Marmolada
L4 : 6C
La voie traverse à l’horizopntal vers la droite avec des barrettes de knops de silex. C’est magique. Puis nous sortons ur une dalle qui se recouche. La les points deviennent plus rares. L’adhérence est monstrueuse. alors il faut faire confiance, lacher le cerveau et sortir son attirail de vieux grimpeur de Chambotte.
L5 : 7A
Encore une pépite!
Cette ligne est assez longue et va vous demander le savoir faire d’un braqueur de banque. Tous les mouvements sont de véritables combinaison qu’il faut savoir décoder avant de s’élancer. Les points étant très espacés, l’erreur pourraient couter chère. Une véritable danse sur environ 40 mètres. En fin de ligne, une cannelure de 10 mètres sans point, ultra confortable vous attend. Après ce que vous viendrez de franchir, vous n’aurez plus aucune peur…Vous n’êtes là que pour la beauté du geste et émerveillement du rocher.
L6 : 7A
La dernière longueur est assez courte. Dès le départ vous serez saisi par un bon pas d’adhérence puis à nouveau une gestuelle incroyable et surprenante. On voudrait que cela dure encore sur 150 mètres.
Faire relais sous la vire
Il est recommandé, de faire relais avant la vire principale pour faciliter l’assurage.
De là s’élever vers la dîte vire puis la suivre vers la gauche. Redescendre de l’autre côté et viser des kerns peu évident à voir qui vous ramènent vers la gauche. Vous apercevrez un relais relié par une cordelette verte. De là, 4 rappels vous ramènent à la gorge traversé à l’approche.