Barre des Écrins

Nous débutons par une randonnée au départ du Pré de Madame Carles pour nous rendre au Glacier Blanc. Nous faisons escale à plusieurs reprises pour nous alimenter, boire et apprécier les sommets environnants, les marmottes et les chamois .

Une fois aux abords du glacier, nous nous équipons : crampons, piolet, baudrier et casque, indispensables pour nous permettre d’évoluer en toute sécurité sur le glacier.
Une bonne révisions des bases de l’alpinisme est indispensables. Nous apprenons aussi à nous connaitre en vue de l’ascension du lendemain et déjà obtenir les meilleurs réflexes qu’une cordée puisse avoir.

Après ces révisions, nous nous dirigeons vers le refuge du Glacier Blanc ( 3172 m).
Nous y passerons la nuit pour partir au petit matin vers le sommet.
À la lueur des frontales, nous ferons nos premiers pas, crampons au pied sur le glacier blanc.
Dès les premiers pas et malgré la nuit encore présente nous apercevons la face qui monte à la Barre des Écrins. Une fois arrivée au bout du plat du glacier, une partie un peu raide est à franchir. Rien de très technique. C’est avant tout physique mais cela ne dure que sur quelques centaines de mètres de dénivelé.

Un fois franchie, c’est une belle et régulière ascension qui nous mène jusqu’à la rimaye.
Ici encore mais sur 50 mètres de dénivelé seulement, il faut fournir les derniers efforts avant d’apercevoir sur la calotte neige sommitale du Dôme des Écrins.
Nous savourons cette première victoire et contemplons sur 360° tous les sommets les plus emblématiques du Massif des Écrins.
Après quelques photos et accolades, nous prenons rapidement le pied de la face rocheuse de la Barre des Écrins.

Une première longueur de rocher puis c’est parti pour une traversée d’arête jusqu’au sommet. Des vires, des pics, des escalades et désescalades sont de rigueur mais jamais dans un niveau technique très élevé. C’est avant tout aérien et il faut veiller à la qualité du rocher et des ses appuis. Nous franchissons les derniers mètres relativement plat jusqu’au point culminant de la Barre des Écrins : c’est officiel, nous sommes à 4102 mètres, le point culminant des Hautes Alpes.

Une fois le sommet atteint nous redescendons par le même itinéraire. La désescalade est souvent plus délicate et prends légèrement plus de temps. En un rappel nous retrouvons le glacier et s’en suit la descente par la voie normale que nous avons emprunté à la montée. Nous irons ensemble jusqu’au refuge du glacier Blanc où nous nous quitterons. Ici vous êtes sur un sentier balisé et sans danger.
Le reste de la descente vous permettra de faire durer le rêve en appréciant les sommets majestueux du Pelvoux, du Pic Sans Nom et des Ailefroide.